Né le 20 septembre 1930, Gabriel Kaikati (ESIB, 1951) est un architecte engagé au service de l’Homme. En 1949, il est le seul libanais à poursuivre des études d’architecture à l’Ecole française d’ingénieurs de l’USJ devenue plus tard Ecole supérieure d’ingénieurs. Diplômé en 1951 en ingénierie civile, section architecture, il est embauché par M. Henri Eddé, politicien et ancien président de l'Ordre des ingénieurs et architectes. Par la suite, il occupe ensuite le poste de sous-directeur du département technique de la Compagnie Immobilière Libanaise (CIL) récemment fondée. 

En 1956, l’ESI lui confie l’intégralité de l’enseignement de l’architecture. En parallèle, en 1957, à seulement 27 ans, Gabriel devient directeur de la CIL, poste qu’il occupe jusqu’en 1966. Cette même année, il travaille comme architecte pour le groupe Arabian Engineering Consultants. En 1967 il est nommé « Professeur à titre exceptionnel », un titre nouvellement créé. Entre 1965 et 1975, il enseigne l’architecture à l’USJ et à l’Institut national des beaux-arts de l’Université libanaise (UL). En 1969, Gabriel Kaikati commence à travailler pour l’Ordre des Moines Maronites à la construction de la Basilique Saint-Charbel à Annaya, inaugurée en 1974. Entre 1975 et 1978, il enseigne à l’Ecole des beaux-arts à Kaslik (USEK). En 1975, il arrête l’enseignement à l’ESIB pour se consacrer à l’UL et à l’USEK. 

Pendant plus de 40 ans, Gabriel Kaikati enseigne des disciplines liées à l’architecture au sens large incluant l’histoire des peuples et des civilisations, l’histoire des grandes périodes classiques de l’architecture (Egypte, Rome, Grèce), l’urbanisme, ainsi que des cours de perspective, nécessaires selon lui, pour aider les étudiants à « voir ». 

Gabriel Kaikati nous a quittés le 20 août 2021.

Pour le 1^er numéro de la newsletter Alumni USJ de mai 2015, Gabriel Kaikati a partagé ses souvenirs d'étudiant, son parcours à l'USJ, son dévouement à l'enseignement de l'architecture, et son optimisme pour l'avenir de l'USJ comme creuset de l'élite.

Retrouvez l’article dans la revue annuelle de l’ESIB.