Le 1er septembre dernier sortait le premier roman de Sami Richa, Le Monde ne va pas si mal, aux éditions Complicités. Le roman vient d'être proposé au prix LORIENTALES 2022. Sauf qu’en plus d’écrire, Sami Richa dirige aussi, depuis plus de 10 ans, le service de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu de France, service dont il a aussi contribué à la création.
En 1996, le Dr. Sami Richa obtient son diplôme de la Faculté de médecine de l’USJ, et entame une carrière de psychiatre. Depuis janvier 2001, il est professeur au département de psychiatrie de la Faculté de médecine, dont il est également le chef de département depuis 2008. Depuis mars 2019, il est Président de la Société Libanaise de Psychiatrie.
À son actif, de nombreuses publications scientifiques importantes, dont l’ouvrage La psychiatrie au Liban, une histoire et un regard, paru en 2015 aux éditions Dergham, nous offrant un regard historique sur la naissance de la psychiatrie au Liban, vieille désormais d’un siècle, doublé d’un message humaniste sur les défis médicaux et sociétaux qui restent à relever, mais aussi l’ouvrage Parler de Psychiatrie à mes filles, paru en 2019, dans lequel il essaye de parler de psychiatrie, aussi simplement que possible, à ses deux adolescentes, dans le but de rendre accessibles des sujets parmi les plus méconnus tels que l’angoisse, l’addiction, la dépression, aux personnes et aux individus de la société les moins renseignés sur ces questions.
Mais cette fois-ci, il s’agit d’un roman, qui pour être écrit par un spécialiste des maux de l’esprit, a un titre assez surprenant : Le Monde ne va pas si mal. Dans ce récit, Sami Richa relate la vie d’un médecin, Karim, qui a vécu et a été actif lors de la révolution d’Octobre 2019. Mais il s’agit aussi d’une histoire d’amour : celle de ce médecin avec une femme irakienne de la communauté yézidie prénommée Nariman, qui quitte son pays pour trouver refuge au Liban après le génocide des Yézidis en 2014. Ce roman, aux portes de l’Espoir, tente de démontrer que malgré toutes les différences entre les Hommes et les dissonances des peuples, le monde va encore bien et qu’il reste encore de quoi surmonter les pires épreuves.
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