L’ESIB et l’ESIAM développent un nouvel engrais
Des étudiants de l’Ecole supérieure d’ingénieurs de Beyrouth (ESIB) et de l’Ecole supérieure d’ingénieurs d’agronomie méditerranéenne (ESIAM) ont développé et testé un engrais à libération lente, dont la procédure d’obtention d’un brevet est en cours, dans le cadre d’un appel à projets lancé par l’Industrial Research Achievement Association (IRALEB). Leur projet a été supervisé par Jihane Rahbani Mounsef, directrice du département de génie chimique et pétrochimique de l’ESIB et Wadih Skaff, directeur de l’ESIAM.
« IRALEB finance les projets qui répondent aux besoins de recherche et de développement des industries libanaises. Nous avons donc travaillé sur un projet qui puisse développer un prototype de qualité industrielle », note Jihane Rahbani Mounsef à l’Orient-Le Jour (OLJ).
L’engrais en question est consistant en un hydrogel qui agit en absorbant et en stockant l’eau et les nutriments dans sa structure gélifiée. Il a été testé sur des plants de tomates cultivés dans la Békaa. « Avec le changement climatique et ses conséquences, les pénuries d’eau sont de plus en plus remarquables. Même si au Liban on ne le ressent pas encore vraiment, cette année les chutes de neige ont été minimes, ce qui est alarmant. Pour cela, l’idée était de concevoir un produit qui permette tout d’abord d’économiser l’eau », souligne Wadih Skaff à l’OLJ.
Grâce à ce nouveau produit, les agriculteurs pourront réaliser des économies d’eau, d’énergie et d’engrais.
Les responsables du projet visent également de concevoir un mini-robot, en collaboration avec le département électromécanique de l’ESIB, qui pourrait améliorer la précision de l’application de l’engrais grâce à des capteurs avancés, une navigation GPS et des algorithmes d’intelligence artificielle.
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