Nour Sfeir (FS, 2011) : à la croisée de la passion et de la découverte
La passion de Nour Sfeir (FS, 2011) pour l'avancement de la science et de la médecine dans la lutte contre les cancers incurables, ainsi que sa curiosité insatiable à explorer les aspects encore méconnus du corps humain, ont été les moteurs de son choix pour le domaine de la biochimie et de la recherche fondamentale. C’est ainsi qu’elle est devenue l’un des premiers auteurs à avoir découvert les effets positifs de la protéine RIP 140 sur les cellules cancéreuses colorectales.
Titulaire d’une licence en sciences de la vie et de la terre avec une spécialisation en biochimie de la Faculté des sciences (FS) de l’USJ obtenue en 2011, Nour Sfeir complète son parcours par un master de recherche en structure, interaction des macromolécules et génomique fonctionnelle en 2013. Après l’obtention de son master, elle effectue un stage de six mois au laboratoire Joseph Fourrier à Grenoble où elle acquiert une expérience dans diverses manipulations expérimentales. Elle trouve sa voie et décide de poursuivre ses études en entreprenant un doctorat en recherche fondamentale et s’inscrit à l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier (IRCM) affilié à un hôpital spécialisé dans les cancers colorectaux.
Grâce à une bourse de la Fondation pour la recherche médicale (FRM), elle entame sa quatrième année de doctorat dans un laboratoire spécialisé dans la recherche du cancer colorectal. Sous la supervision de son directeur de recherche, Vincent Cavailles, qui avait précédemment découvert la protéine RIP 140, un facteur de transcription qui se fixe au niveau des gènes, elle décide d’approfondir ses recherches dans cette direction en utilisant la méthode Nocher. Cette méthode lui permet d’étudier les aspects de cette protéine en la transférant dans les cellules pour observer les conséquences des résultats obtenus et leur impact sur les cellules cancéreuses colorectales.
Nour Sfeir obtient son doctorat en 2018 mais son parcours est loin d’être achevé. « Pour être officiellement validée et publiée, la thèse devait encore obtenir l’approbation des relecteurs qui devaient examiner la thèse, vérifier certaines manipulations, s’assurer que les informations correspondaient à leurs conditions de publications, rajouter encore plus d’expériences in vivo sur des souris pour renforcer le contenu de l’article », explique Nour à l’Orient - Le Jour. Il lui faudra six autres années avant que son article soit de nouveau approuvé, validé et officiellement publié dans la revue scientifique Molecular Oncology. Aujourd’hui, neufans après le début de son parcours doctoral, elle est devenue une référence dans le monde de la recherche.
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