La crise, source de richesse : l’investissement par le biais du savoir et du temps

Malgré tous les effets désastreux provoqués par la crise économique et financière au Liban, ce pays demeure un centre rayonnant dans l’Orient et le monde entier en matière de ressources humaines, et est notamment reconnu pour sa civilisation multiculturelle, ainsi que pour la créativité remarquable de sa jeunesse ambitieuse de surmonter tous les défis.

Loin de l’inflation et de ses répercussions nocives, il n’est en réalité jamais trop tard pour exploiter les bienfaits de la crise puisqu’on est dans une phase remédiable scientifiquement et économiquement.

L’accès aux universités libanaises s’avère attrayant pour les Libanais résidents et les étudiants étrangers. Surtout que les établissements scolaires et les universités ont une renommée reconnue en raison de leur niveau académique, intellectuel et culturel très élevé dans le Moyen-Orient et dans le monde.

De mon point de vue et par mon expérience, je peux vous dire que revenir des États-Unis et prendre la décision de poursuivre un master en finance dans l’une des universités les plus prestigieuses et les plus honorables du Liban, l’Université Saint-Joseph (USJ), a été l’une des plus importantes décisions que j’ai prises tout au long de mon parcours. Je ne peux nier et dire que je n’étais pas inquiet l’année dernière que ce soit une mauvaise décision de retourner au Liban poursuivre un programme de master en finance à l’USJ. Mais avoir été inscrit deux fois sur la liste d’honneur du doyen en tant que premier de la classe 2021-2022 prouve que j’ai pris la bonne décision et à partir de là ma carrière a commencé.

Mon message aujourd’hui s’adresse à tous les étudiants libanais et internationaux vivant à l’étranger et à tous ceux qui croient que certaines personnes peuvent générer de l’argent en temps de crise, loin de toute campagne de marketing : la crise financière et économique d’aujourd’hui permet d’obtenir un diplôme dans les meilleures universités du Moyen-Orient à un coût plutôt minime.

Même si beaucoup de jeunes ont émigré, l’avenir est encore prometteur, si ce n’est aujourd’hui, alors demain, mais il faut de l’espoir, de la collaboration et du courage.

Georges Kabalan est titulaire d’une Licence en gestion et management de la Faculté de gestion et de management - Branche du Campus de Zahle et de la Bekaa (FGMZ) de l’USJ, obtenue en 2020. Il détient également un certificat sur les marchés financiers de Yale University puis un certificat de direction des finances de la Harvard Business School. Actuellement, Georges finalise son Master en finance, toujours à la FGM.