À l’USJ, comme dans tout le Liban, l’année 2020 restera indélébilement marquée dans les mémoires comme « une année pas (du tout) comme les autres ». Une année noire marquée par la pandémie du Covid-19, mais conclue sur la terrible et criminelle explosion du 4 août. Il y a des lieux aussi chers qu’une personne : c’est l’une des leçons de cette explosion qui a détruit ou gravement endommagé une Beyrouth traditionnelle irremplaçable, dont l’Université Saint-Joseph fait partie intégrante, en particulier autour des édifices historiques de la rue de l’Université Saint-Joseph et de la rue Monnot, où la mission jésuite a refleuri, à l’ombre des immenses ficus qui encadrent la grande église, dans les salles aux murs élevés dont l’air retient quelque chose d’une douceur de vivre du siècle dernier et de la sévère érudition des pères fondateurs.
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