L’USJ fait ses adieux à Bassam Achir Daye (FDSP, 1972)

C’est avec une grande tristesse que l’Université Saint-Joseph de Beyrouth fait ses adieux à Bassam Achir Daye (FDSP, 1972), ancien Bâtonnier de Tripoli et du Liban Nord et fils de l’ancien président de la municipalité de Tripoli. Daye s’est éteint le 10 juillet 2022, à l’âge de 74 ans. Il laisse dans le deuil son épouse et ses 3 enfants : Achir (FDSP, 1994), Hani et Dame.

Bassam Daye est diplômé de la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’USJ et détient la licence libanaise et française en droit obtenue en 1972.

Décrit comme étant diplomate en robe d’avocat, ou magistrat à l’esprit ouvert et à l’intelligence vive, ou homme de dialogue et de consensus, Daye s’était engagé dans la défense de ses concitoyens et de leurs droits aussi bien que dans la défense de sa profession. Son amour pour sa ville natale le pousse en 1975, avec l’éclatement de la guerre du Liban, à participer aux côtés de plusieurs organismes syndicaux, culturels et sociaux et sous l’égide du Mufti de Tripoli, Cheikh Malek Chaar, au lancement du Consortium national de travail social dont la mission était de protéger la ville de Tripoli et lui épargner les hostilités intestines ainsi que de subvenir aux besoins de ses habitants. Elu Bâtonnier de Tripoli et du Liban Nord en 2010, il avait constamment œuvré pour la modernisation des processus de travail de l’ordre.

Dans le mot qu'elle a prononcé lors des obsèques, la Bâtonnière de Tripoli et du Liban Nord renseigne sur le long et riche parcours de Daye qui fait preuve de constance et d’une disponibilité sans failles au service de l’Ordre, de Tripoli et de ses habitants.

Dans l’hommage qu’il lui a rendu, le Bâtonnier Nader Gaspard se remémore des qualités de Daye qui se distinguait par son calme et sa réconciliation avec lui-même et avec son entourage et qui était un magistrat intègre, un Bâtonnier consciencieux et un citoyen engagé. 

De son côté, SE M. Abbas Halabi, ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur et camarade de promotion de Daye, témoigne et évoque les liens que Daye a maintenu avec son Alma mater. Daye, ajoute Halabi, était un défenseur de la vérité et un partisan des faibles et des opprimés.