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L'OFP de l'USJ et le GGCO de l'AUB signent un accord de coopération

Information générale

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03/02/2025

Tiré du site de l'USJ

L'Observatoire de la bonne gouvernance et de la citoyenneté (GGCO) de l'Université américaine de Beyrouth, à l'Institut Asfari pour la société civile et la citoyenneté, a signé un protocole d'accord avec l'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) qui prévoit la formation d’un cadre de coopération visant à réaliser des progrès significatifs concernant les pratiques de gouvernance, à rehausser la qualité des services publics, à autonomiser les jeunes et à promouvoir la citoyenneté active.

Une cérémonie en présence des dirigeants des deux universités

La cérémonie de signature de ce protocole d’accord a eu lieu à l’Université américaine de Beyrouth, en présence du président de l’AUB, le Dr Fadlo Khuri, du « provost », le Dr Zaher Dawi, du directeur fondateur de l'Observatoire de la bonne gouvernance et de la citoyenneté et maître de conférences en sciences politiques, le Dr Simon Kachar ainsi que des membres du comité directeur de l'Observatoire, des vice-présidents, doyens et professeurs universitaires de l'AUB.

 De son côté, l'Université Saint Joseph de Beyrouth était représentée par son recteur, le Pr Salim Daccache s.j., le directeur de l'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance et professeur de sciences politiques et de relations internationales à l'USJ, le Pr Pascal Monin, les vice-recteurs de l'Université, le secrétaire général de l’USJ, le Dr Nadine Riachi Haddad, la directrice du Département des publications et des communications (SPCOM), Mme Christine Omeira, ainsi que par un grand nombre de cadres supérieurs et d'universitaires des deux universités.

Le Dr Fadlo Khuri, président de l’AUB, a souhaité la bienvenue aux invités, déclarant : « J’ai toujours pensé que ces deux universités avaient une immense responsabilité envers le bien-être de ce pays. Et depuis près d’une décennie, depuis ma première visite à père Salim, je pense que nous devons accepter cette responsabilité. » Il a poursuivi en disant : « Mais en ce moment unique, notre responsabilité est plus grande…, et s’étend à tous les aspects de la citoyenneté. J’espère donc que ce partenariat permanent pourra faire beaucoup de bien au peuple du Liban et de la région, mais plus particulièrement pour l’état libanais plutôt que pour chaque citoyen individuellement. »

Dans son discours, le Pr Salim Daccache, recteur de l’USJ, a évoqué l’appel à l’action conjoint sur lequel les deux universités ont travaillé il y a quelques années, lequel mettait l’accent sur la citoyenneté et l’action collaborative, et l’engagement des deux universités à œuvrer activement à la revitalisation et à la réforme du Liban.

« Il est clair que ce à quoi nous sommes parvenus aujourd’hui est le résultat de nos efforts. Bien qu’il y ait eu des changements sécuritaires et politiques dans la région et dans le pays, c’est grâce à l’environnement intellectuel que nous avons cultivé ensemble et qui a eu un impact tangible sur la jeunesse de nos communautés académiques et universitaires, que nous avons atteint ce point ».

Il a poursuivi en ajoutant : « Aujourd’hui, nous devons prendre un nouveau départ pour parvenir à un Liban meilleur, à de meilleures sociétés, à la prospérité et à la paix ; et pour sauver nos institutions, ainsi que pour sauver l’excellence du secteur académique et universitaire du pays, en veillant à ce que ces institutions contribuent à donner le meilleur au Liban et à la région, voire au-delà. »

Les enjeux d’un partenariat historique

Valable pour trois ans, ce protocole d’accord établit un partenariat visant à renforcer les pratiques de gouvernance transparentes, à améliorer les structures, à maintenir et à promouvoir les normes éthiques, de même qu’à favoriser la participation du public en impliquant la communauté au sens large et en encourageant une participation active aux discussions et à l’élaboration des politiques. Il visera également à renforcer l’engagement de la société civile en offrant des plateformes qui permettront à diverses parties prenantes de développer des solutions innovantes.

Ces efforts se concentreront sur le développement des futurs dirigeants en plaidant pour la participation des jeunes, en renforçant leurs capacités et en les dotant des outils nécessaires pour la promotion d’une politique efficace. En outre, ces initiatives visent à contribuer à la fois à la recherche universitaire et aux applications pratiques, garantissant une approche globale.

De son côté, le Dr Simon Kachar, directeur du GGCO à l'AUB, a déclaré : « Aujourd'hui marque un moment crucial pour le Liban, où la signature de ce protocole d'accord entre le GGCO à l'AUB et l'OFP à l'USJ indique le début d'un effort de collaboration qui est crucial pour l'avenir de notre nation. En ces temps difficiles, alors que le Liban se trouve à la croisée des chemins, nous ne soulignerons jamais assez l’importance d’une bonne gouvernance, d’une citoyenneté active et d’une réforme du secteur public. »

Ajoutant : « Ce n’est pas seulement une opportunité, mais une responsabilité de tirer parti de la dynamique du changement et de construire des institutions publiques fortes et transparentes qui serviront chaque citoyen avec intégrité et responsabilité. Ensemble, nous devons saisir cette occasion en or pour jeter les bases d’une nation véritable et durable, fondée sur la justice, les opportunités et l’engagement envers le bien commun du Liban. »

Quant au Pr Pascal Monin, directeur de l’OFP à l’USJ, il a déclaré : « Ce partenariat avec l’Observatoire de la bonne gouvernance et de la citoyenneté de l’Université américaine de Beyrouth représente une alliance stratégique fondée sur des valeurs communes et des atouts complémentaires. Ensemble, nous apportons des décennies d’expérience combinée, de réseaux étendus et d’expertise approfondie en matière de réforme et de gouvernance. Notre collaboration intervient à un moment crucial où le Liban a plus que jamais besoin d’institutions fortes et d’une confiance publique restaurée. »

En outre, il a déclaré : « En unissant nos forces, nous souhaitons accélérer les initiatives de reconstruction de l’État par le biais d’une action coordonnée et de ressources partagées, plaider en faveur de réformes politiques contextualisées et fondées sur des données probantes répondant aux défis uniques du Liban, créer des cadres de gouvernance durables qui résisteront aux pressions futures et donner aux générations futures les outils nécessaires pour une citoyenneté et un engagement civique efficaces. »

Cette alliance servira de point focal pour la promotion du développement sociétal durable. En effet, le partenariat englobera un large éventail d’activités telles que des programmes éducatifs, des ateliers, des podcasts, des événements communautaires, des tables rondes sur les politiques, des forums, des séminaires, des recherches, des analyses de politiques, des publications, des initiatives de renforcement des capacités, des plateformes collaboratives ainsi que des efforts d’engagement du public. En outre, des initiatives de financement seront menées pour assurer la croissance et l’impact continus de ces projets collaboratifs.

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