Joelle Sfeir (FLSH, 1998) et Nada Raphael (IESAV) : le duo qui excelle
Joelle Sfeir (FLSH, 1998) et Nada Raphael (IESAV) nous font visiter le Liban en beauté ! « Tourleb », le tour opérateur qu’elles ont cofondé, est cette année finaliste aux Bessie Awards dans la catégorie de la start-up de voyage de l’année. Les Bessie Awards récompensent les personnes qui ont un impact dans le domaine du voyage, en mettant en avant celles qui ont apporté des idées inédites et un travail unique à cette industrie. Joelle Sfeir est titulaire d’une licence en géographie, option environnement et aménagement du territoire de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’USJ, obtenue en 1998. Avant de co-fonder Tourleb en 2009, Joelle acquiert une expérience professionnelle dans divers domaines, essentiellement dans le journalisme. Elle a commencé sa carrière en tant qu’attaché de presse au Théâtre Monot, puis écrivaine chez Alpha Media. Elle travaille ensuite à temps partiel en tant qu’attachée de presse au Théâtre Beryte, à Beyrouth, puis en tant qu’écrivaine chez le journal l’Avenir, au Canada cette fois-ci. Joelle occupe ensuite un poste de coordinatrice et assistante administrative au service juridique au Canadian Association for Research on Work and Health (CARWH).
De son côté, Nada a suivi des études à l’Institut d’études scéniques audiovisuelles et cinématographiques (IESAV) de l’USJ. Elle obtient son diplôme en cinématographie de l’Université de Montréal en 1999 qu’elle complète par un diplôme de journalisme de la même université en 2001. Sur le plan professionnel, Nada a été journaliste chez Journal Métro entre 2001 et 2003, tout en travaillant en freelance pour des magazines au Canada. Entre 2003 et 2007 elle enseigne à l’Université de Montréal. En 2022, et pendant 1 an, Nada a été journaliste chez Ici Beyrouth. Aujourd’hui, elle travaille en freelance avec Radio-Canada.
En 2008, Joelle et Nada se sont associées pour lancer Electrochocks, un projet visant à rédiger un ouvrage sur le Liban. Leur but était de recueillir des histoires orales de personnes chrétiennes et musulmanes, afin de montrer comment ces deux communautés coexistent malgré les tensions politiques et religieuses. L’objectif principal de ce projet était de présenter une image positive du Liban aux occidentaux. Le projet comprenait plusieurs composantes, notamment un livre, un court documentaire, une exposition de photos et des conférences. Electrochocks a été présenté dans plus de 20 villes en Europe, en Amérique du Nord et dans la région MENA.
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