Cette année a bien été mouvementée. Mais malgré les crises économiques et sanitaire, la Covid et l’enseignement à distance, le Club féministe de l’USJ a maintenu ses activités qu’il a organisées, pour la plupart en ligne, afin de sensibiliser les étudiants sur les injustices auxquelles sont sujettes les femmes. « Notre motivation principale est de construire une société qui fait preuve de respect pour la femme, qui lui garantit sa liberté et l’égalité professionnelle », affirme Pamela Roukoz, présidente du Club et étudiante en pharmacie.
Le Club féministe qui compte 140 membres, aborde les sujets les plus pressants tels que la discrimination qui a un impact important sur le choix de la carrière professionnelle des femmes. C’est dans cette optique que le Club a organisé, avec d’autres clubs étudiants de l’USJ, une conférence intitulée « The impact of women in Tech » (L’impact des femmes dans la technologie), présentée par la Holberton School, l’École d’ingénieurs en informatique fondée à la Silicon Valley, dont l’un des campus se situe à Beyrouth.
Le Club féministe a également organisé diverses conférences abordant la santé et le corps de la femme, de même queles discriminations inscrites dans les lois libanaises à l’encontre de la femme.
« Tout progrès nécessite un changement au niveau des lois », rappelle Pamela Roukoz. Il s’agit de « lutter pour un respect de la femme, pour une égalité devant la loi entre tous les citoyens, en dehors du sexe et de la religion », assure-t-elle, rappelantla conférence organisée sur ce sujet, à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
De plus, vu la crise économique, le Club féministe a lancé une initiative de collecte de serviettes hygiéniques qui ont été remises à l’association Dawrati dont la mission est d’assurer une protection menstruelle aux femmes défavorisées.
Enfin le Club poursuit sa campagne de sensibilisation en ligne, sur Instagram, en couvrant différentes thématiques. « Le féminisme n’est pas blanc et noir. C’est une lutte pour le respect de la femme, la liberté et l’égalité ; mais il conserve en même temps l’identité de chaque personne, les valeurs et les convictions de tout le monde », conclut Pamela Roukoz.
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