Le 10 mai 2021, un webinaire sous le thème « Au cœur du leadership » a été organisé par la Faculté des sciences infirmières (FSI) de l’USJ pour marquer la Journée internationale de l’infirmière et fêter ses 40 ans. Rassemblant des participants et des partenaires en provenance de plusieurs pays dont la France, la Belgique, la Suisse, le Canada, les États-Unis ou encore le Maroc, le webinaire avait pour objectif d’attirer l’attention sur le rôle de leadership endossé par le personnel soignant lors des multiples crises auxquelles le Liban a dû faire face ces deux dernières années. Épuisés par une double crise sanitaire et socio-économique, peu valorisés et mal rémunérés, 10% du personnel soignant actif a quitté le pays en un an seulement. Afin donc d’éviter la pénurie sur le terrain, un « focus group » regroupant 10 personnes dont des directeurs d’hôpitaux, des directrices de soins ainsi que la présidente de l’ordre des infirmiers et infirmières au Liban, Mirna Doumit a été créé pour définir une stratégie destinée à endiguer l’hémorragie. La Pr Rima Sassine-Kazan (FSI, 1988) doyenne de la FSI, explique que cette stratégie s’articule autour de trois niveaux : individuel, institutionnel et national, qui sont « complémentaires et doivent être menés en parallèle ».
De plus, la FSI vise l’accréditation de son programme. La Faculté cherche au 1er cycle à encourager la polyvalence et le jugement clinique afin de dispenser des soins de qualité avec une approche humaniste. Au 2e cycle, elle envisage d’améliorer la qualité de l’administration des soins et la pratique infirmière avancée en misant sur les compétences cliniques avancées spécialisées et spécifiques, comme dans le cas des maladies chroniques ou des soins palliatifs. Si tout le monde n’est pas appelé à faire un doctorat, la Faculté s’apprête tout de même à ouvrir le 3e cycle.
« Notre but est d’ouvrir de nouveaux horizons, de fournir des formations de qualité et de projeter une image correcte de la profession qui a besoin plus que jamais d’être valorisée et reconnue », conclut Pr Sassine-Kazan.
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