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Réflexions sur la gouvernance politique au Liban : L'OFP de l'USJ et la Fondation Konrad Adenauer unissent leurs forces

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11.27.2023

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L'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) de l’USJ, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, a organisé une conférence explorant les aspects légaux et nécessaires de la bonne gouvernance au sein des partis politiques, intitulée « La bonne gouvernance dans les partis politiques ; législations actuelles et requises ».

Animée par Rizk Zgheib, professeur associé à la Faculté de droit et de sciences politiques (FDSP) de l’USJ, la conférence s’est tenue dans le cadre du programme académique du Forum de la bonne gouvernance. La séance démarre sur les mots de Pascal Monin, directeur de l’OFP, qui expose la légitimité du public à remettre en question les promesses formulées par les partis politiques dans leurs programmes électoraux.

Représentant le directeur de la Fondation Konrad Adenauer, Me Paul Saadeh souligne l’envergure du rôle que jouent les partis politiques dans les systèmes démocratiques et met en évidence les défis engendrés par l'absence de législations précises au Liban, notamment en référence à la loi de 1909 qui régit les partis politiques depuis l'époque de l'Empire ottoman.

Pour sa part, le recteur de l’USJ, le Pr Salim Daccache s.j., évoque la difficulté des partis politiques du monde entier à s'adapter aux mutations actuelles, caractérisées par des changements rapides. Il a noté que les libanais expriment actuellement le besoin de rencontres et d'échanges basés sur des accords mutuels, favorisant une communauté de destin et d'intérêts communs plutôt que des divergences irréconciliables liées à des origines éloignées et à des affiliations primaires.

L'ancien ministre Me Ziad Baroud analyse la loi de 1909, la qualifiant de "libérale", et souligne ses lacunes, tout en plaidant pour le renforcement de la clause relative aux obligations financières des partis afin d'assurer davantage de transparence.

Rizk Zgheib, discute de la transformation du Liban après 1990, passant d'un État de partis à un État sous le contrôle des partis politiques. De son côté, le député George Okais souligne que le sectarisme constitue un obstacle à la prospérité politique.

Le professeur d'université Shawkat Ashti accentue l'importance de la capacité des partis au Liban à instaurer une bonne gouvernance et à sa mise en œuvre. Yara Nassar, directrice du programme de participation politique des femmes de l'ONU, constate à son tour que le rôle des femmes au sein des partis est encore loin d'atteindre son plein potentiel et indique que le nombre de candidates pour les élections de 2022 n'a pas dépassé les 12, soulignant ainsi que la structure des partis n'est pas adaptée pour favoriser l'accès des femmes aux suffrages.

 

Lire l’article complet dans L’Orient-Le Jour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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