« Mama Africa », quand les différences n’ont plus d’importance
Libanaise au cœur africain, Nathalia Wehbe, une jeune étudiante libano-sénégalaise de 21 ans qui poursuit ses études en lettres françaises à l’USJ crée Akwaba. Akwaba est un club étudiant à l’USJ destiné à réunir les étudiants libanais d’Afrique. Dès son arrivée au Liban, Nathalia se rend compte que l’image de l’Afrique dans l’esprit des Libanais est négative. « On me demandait si je vivais avec les lions ! Les gens n’ont que cette image de savane dans leur tête. Et même si cette dernière constitue une grande partie de la beauté du continent africain, nous vivons en Afrique une vie moderne comme tout le monde », s’indigne-t-elle. C’est de là que vient l’idée de création d’un club permettant d’introduire les étudiants libanais aux merveilleux apports des cultures africaines. « L’Afrique possède sa propre richesse. Il y a vraiment de tout : de la gastronomie, de la danse, de la musique », continue Nathalia.
Le club Akwaba se caractérise par une diversité de ses membres. En effet, il regroupe des étudiants venus du Sénégal, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Congo, en plus des étudiants en provenance de l’Afrique du Nord comme l’Algérie, l’Égypte et le Maroc. Ce mélange de cultures a fait des activités organisées par le club un vrai succès.
Selon Nathalia, les Africains ne parlent jamais de l’Afrique comme étant une collection de pays individuels, mais parlent plutôt de Mama Africa (Mère Afrique) car la diversité de chacun des pays ajoute encore plus de richesse à leur identité africaine. « En Afrique, tout le monde aime tout le monde. Je suis sûre qu’il y a beaucoup d’autres Africains qui pensent comme moi, et je remercie l’Afrique d’avoir forgé en moi ces valeurs humaines et cette tolérance envers les autres », conclut Nathalia Wehbé.
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