Issu d'une grande famille beyrouthine, Zakaria Nsouli, a marqué sa carrière par un engagement profond dans les domaines juridique, académique et politique. Après avoir obtenu une licence en droit libanais et français de la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth en 1957, il a poursuivi ses études avec un diplôme d'études supérieures en économie politique en 1958. L’année suivante, en 1959, il a complété son parcours par un diplôme d’études supérieures de droit public. Il a enfin obtenu un Doctorat d’État en droit public en 1965, avec une thèse intitulée Recherches sur les critères des contrats administratifs en droit libanais.
En tant qu’avocat respecté, Nsouli a exercé une influence notable tout en restant discret. Il a occupé le poste de vice-recteur de l'USJ, nommé par le RP Jean Ducruet s.j., et a joué un rôle crucial en tant que cofondateur de l’Institut d’études islamo-chrétiennes, symbole de son engagement en faveur du dialogue interreligieux.
En politique, il a été nommé ministre de l’Industrie sous le gouvernement d’Amine el-Hafez, du 8 avril au 8 juillet 1973, sous la présidence de Sleimane Frangié.
Parallèlement à ses responsabilités, Nsouli a contribué aux pages de L’Orient-Le Jour, offrant des analyses perspicaces sur des sujets d’actualité. Il a toujours préféré éviter les projecteurs, concentrant ses efforts sur des actions concrètes et un service discret mais efficace, renforçant ainsi son héritage en tant que figure influente au service du bien commun.
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