A l'occasion du 75e anniversaire de la fondation de l'Ecole libanaise de formation sociale (ELFS) de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), des Alumni de l’Ecole, ont partagé leurs expériences et témoigné sur les parcours qu'ils ont empruntés depuis leur passage au sein de cette institution.
Découvrons le témoignage de Chiara Khatounian, qui détient une licence et un master recherche en travail social de l’École libanaise de formation sociale (ELFS) de l’USJ ainsi qu’une licence en psychologie de l’Université Libanaise.
J’ai commencé mes études à l’ELFS à 17 ans, pleine d’idéaux et remplie d’un désir fort de réparer le monde.
Je me croyais toute-puissante et ça me faisait plaisir.
J’ai travaillé pour six ans à l’Association du Foyer de l’Enfant Libanais et pour treize ans au Service social de l’USJ. J’ai enseigné à l’ELFS et j’ai assuré des supervisions de stage aux étudiant(e)s ainsi que des supervisions professionnelles individuelles et de groupe à des travailleurs(ses) sociaux(les) au Liban, en Jordanie et en Syrie. J’ai rédigé des expertises sociales pour le comité éthique de l’HDF-USJ et j’ai œuvré auprès des familles des infirmiers(ères) décédés(es) lors du Covid-19 ou de l’explosion de Beyrouth à travers l’Ordre des Infirmiers/ères au Liban.
Un parcours dont je suis fière, un parcours qui m’a surtout appris que je suis loin de la toute-puissance, et que réparer le monde ne relève pas de mon rôle. J’ai tâché alors à être présente, à l’écoute, et d’accompagner les personnes à prendre leur place et à l’assumer dans ce monde.
Au-delà des diplômes, l’ELFS est ce lieu auquel on s’attache rapidement et on espère toujours y revenir, ce lieu où on forge des amitiés profondes, où on rencontre des esprits passionnés avec lesquels on partage tant de rêves et d’aspirations. Une expérience académique, personnelle et professionnelle transformative pour laquelle je serai toujours reconnaissante !
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés