L'Université Saint-Joseph de Beyrouth et le Grand Liban : quel avenir ?

Le 19 mars 2020, le Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, devait prononcer son discours annuel à l’occasion de la fête patronale de l'Université, intitulé cette année : L'Université Saint-Joseph de Beyrouth et le Grand Liban : quel avenir ? En raison du confinement dû à la pandémie du Covid-19, la fête patronale n’a pas été célébrée, et le discours non prononcé. 

D’une actualité cinglante, et à la veille du 1er septembre 2020, date anniversaire du centenaire de la proclamation de l’Etat du Grand Liban, nous publions dans son intégralité ce discours, document de l’histoire de notre Université… et du Liban.

Aujourd’hui, « ce Liban que nos prédécesseurs ont voulu grand, très grand et auquel ils tenaient comme à la prunelle de leurs yeux, ploie sous le fardeau d’une crise politique, économique, financière mais également sociale et surtout morale quasi mortelle. Mais, il est hors de question pour nous de baisser les bras », martèle le Pr Daccache dans son discours qui s’articule autour de trois axes :

- Le Grand Liban, une promesse d’avenir

- Les principales dénonciations de la révolution du 17 octobre,

- La riposte de l’Université et ses trois appels.

Détenant « l’autorité académique et morale » qui lui appartient, l’Université, selon son recteur, « ne peut en aucune manière se taire ou ignorer les souffrances de [son] peuple ainsi que les défis de la reconstruction de notre nation » :

- Aujourd’hui l’USJ a une cause (…) : « la reconstruction morale, spirituelle et matérielle de notre Liban ».

- Aujourd’hui, l’USJ « poursuit et poursuivra sa mission pour que le Liban humain, message de liberté et de justice, soit toujours plus Grand ! ».

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