Andréa Zmokhol (FDSP), lauréate du championnat international de débat francophone

En partenariat avec l’Agence universitaire de la francophonie au Moyen-Orient et le Club libanais de débat, le service de la vie étudiante de l’USJ a organisé la cinquième édition du championnat international de débat francophone. Cette édition avait été reportée précédemment en raison de la Covid-19. La compétition a eu lieu en 2 formats, en ligne et en présentiel, réunissant 18 participants du Liban, du Burkina Faso, de la Tunisie et du Togo. La clarté de leurs propos, la justesse de leurs argumentations, leur charisme, leur habileté à réfuter la thèse adverse ont été les points d’évaluation de ces jeunes candidats.

Le jury était composé de : Jean-Noël Baléo, directeur régional de l’AUF au Moyen-Orient, Gloria Abdo, directrice du service de la vie étudiante à l’USJ, Gabriel el-Hachach, animateur de la vie associative à l’USJ, Caline Cortas, présidente du Club de débat de l’USJ, Léa Choueifaty, manager à Friedrich Naumann Foundation for Freedom, Karl Keyrouz, ancien président du Club de débat de l’USJ, et du R.P. Jad Chebli s.j., directeur de l’USJ en mission. Ce jury a finalement désigné deux gagnantes : la libanaise Andréa Zmokhol, et la tunisienne Asma Hattay.

Andréa Zmokhol est étudiante en 4^ème année à la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’USJ. Elle a choisi de « participer à cette compétition pour connaître davantage mes capacités d’oratrice, être consciente de mes points forts pour les renforcer mais aussi identifier mes points faibles pour évoluer. J’ai toujours essayé de saisir les opportunités qui me permettraient de développer mes aptitudes, de dépasser mes inquiétudes et d’améliorer mes performances », fait-elle remarquer. Andréa a fait preuve de ténacité, surtout lors de la finale, quand elle a débattu sur la mise en place, par le gouvernement, d’un pass sanitaire obligatoire pour les lieux publics. Et Andréa avise : « Il est important de développer son esprit critique, de gérer son temps de parole et de maîtriser sa gestuelle, sa voix, son intonation et son articulation. Enfin, pour Andréa, avoir appris également à « développer des stratégies discursives contre des adversaires redoutables » lui donne « le courage, la force, et l’envie de se retrouver devant un juge, dans une cour, pour plaider avec acharnement contre l’injustice ». 

Et plus que jamais, cette compétition a été l’occasion de renforcer les valeurs humaines de la francophonie et ressembler des jeunes issus de différentes cultures, de différents pays, sous le prisme rayonnant de la francophonie. Pour Jean-Noël Baléo, « en soutenant ce concours, l’AUF cherche à promouvoir la langue française au sein des universités du Moyen-Orient tout en développant les compétences des étudiants, notamment d’expression et de jugement critique. Enfin, notre objectif est de mettre en réseau les étudiants francophones et de faciliter une forme de dialogue interculturel ».