Joelle Hajjar (ESIA, 2015) : l’agro-alimentaire comme passion !
Joelle Hajjar (ESIA, 2015) est co-fondatrice et responsable des opérations chez GO Baladi. Go Baladi est une entreprise leader de la production de produits à base de lait de chèvre organique et qui fabrique des produits authentiques et innovants dans un écosystème durable. Dans un article publié sur le site Internet de WE4F - Water and Energy for Food, MENA, Joelle a partagé son parcours, ses ambitions et ses passions.
Née d’un père ingénieur agroalimentaire, Joelle suit ses traces et obtient un Diplôme d'ingénieur agroalimentaire de l'École supérieure d’ingénieurs agroalimentaires (ESIA) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) en 2015. Elle décroche ensuite un Master en sécurité alimentaire de l'Université de Montpellier. Ses diplômes en poche, Joelle commence à travailler dans l’entreprise familiale GO Baladi. GO Baladi fait partie de la cohorte d'innovateurs WE4F MENA depuis 2021 et s'adresse à la fois au marché libanais et au marché régional (UAE et Koweït). WE4F soutient les entreprises et organisations les plus prometteuses et innovantes qui travaillent à produire plus de nourriture avec moins d'eau et des ressources énergétiques plus efficaces. Grâce à WE4F, les entrepreneurs de la région du Moyen-orient et de l’Afrique du Nord peuvent bénéficier d’un soutien financier a et technique pour rendre la production agro-alimentaire plus durable, productive et abondante.
Joelle ne cache pas l’inquiétude des débuts qui s’est vite transformée en espoir et enthousiasme à relever les défis auxquels elle était confrontée. Elle découvre ainsi une infinité d’opportunités dans un secteur qui constitue un pilier essentiel de l'économie libanaise.
Passionnée par l’agro-alimentaire, Joelle fait du bénévolat au Liban Sud dans le cadre du projet Agricultural farmers development and livelihoods. Le projet qui est financé par le Programme alimentaire mondial (WFP) en partenariat avec CARE International, promeut le développement de la production agro-alimentaire. Il s’adresse aux femmes et les encadre pour améliorer leurs compétences techniques en matière de production laitière et les encourage à adopter de nouvelles stratégies de commercialisation : C’est « une opportunité stimulante pour moi. Depuis 2019, je pars dans le Sud pour apprendre aux femmes à produire chez elles du laban, de la labneh et d'autres fromages libanais, voire internationaux. Nous avons même développé de nouveaux produits, comme le halloumi farci à la confiture. » déclare Joelle. La plupart des femmes avec lesquelles elle travaille sont des femmes au foyer. Apprendre la fabrication du fromage contribuera à leur émancipation : Il y en celles qui ont commencé à travailler à domicile et qui produisent déjà leur propre gamme, la vendant dans des expositions ou dans des magasins de quartier.
Commentaires0
Veuillez vous connecter pour lire ou ajouter un commentaire
Articles suggérés